A road trip ?



18 juillet 2011 - 27 juillet 2011 :
dix jours sur les routes entre Toronto et New York City, pour deux français avides de découverte. Prenez une voiture, ajoutez des grands paysages encore verts, faites chauffer à (très) haute température. Saupoudrez d'une pincée de tourisme, relevez la tête le temps d'admirer les animaux, laissez un peu de place pour les surprises, et vous obtiendrez un "road-trip" tout frais !

C'est l'histoire d'un voyage...

Matériel nécessaire :

- Un passeport
- Une bonne carte bleue
- Une voiture de location (et le permis qui va avec)
- Une tente
- Quelques ustensiles de camping
- Un accès à Internet avant le départ
- Une carte routière
- Si vous n'aimez pas vous perdre, un GPS

Jour 7 : New York City

Aujourd'hui dimanche, c'est jour de brunch ! Impossible de passer à côté de cette institution New Yorkaise, d'autant que le Alice Tea Cup nous attend. Frais et dispos, nous arrivons vers 10 heures au fameux salon de thé. Mais nous avions sous-estimé son succès : tout est plein, la prochaine réservation est dans une heure ! L'occasion pour nous d'aller faire un tour dans la ville avant la grosse chaleur de la journée. 
J'en profite pour vous montrer cette photo, typique de l'architecture de la ville : vous marchez dans la rue, parmi les immenses buildings modernes, quand soudain... 


New York, c'est l'hétéroclite, le loufoque, et il faut avouer que ça a du charme ! Même si le bruit des voitures et la chaleur moite des rues nous fait regretter les grands espaces des campings, nous nous laissons charmer par l'architecture si particulière de la ville. 

Une heure plus tard, ne revoilà donc au Alice Tea Cup - 3ème tentative... Cette fois, c'est la bonne ! Ça tombe bien, parce que nous commençons à avoir vraiment faim. Mais l'attente valait le coup : la déco nous en embarque dans l'univers d'Alice au pays des merveilles, et les crêpes... Les crêpes !!! Les meilleures que nous ayons mangées : banane-sirop d'érable et fraise-nutella, avec une crème légère, ainsi qu'un scone parce qu'il faut bien qu'on goûte à toutes les spécialités locales (la serveuse à dû nous mimer Halloween pour que nous comprenions qu'il y en avait à la citrouille - nous connaissions le mot mais cela nous semblait tellement incongru qu'on n'y croyait pas !). Les thés (cannelle pour moi, menthe-bergamote pou Mehmet) étaient aussi très doux, légèrement épicés et avec des saveurs variées aux différents moment de la gorgée. J'ai l'impression de faire une publicité là, mais je vous assure, c'était délicieux !
Avant les informations pratiques, je vous laisse apprécier en images l'ambiance de ce charmant salon de thé :

Bienvenue dans l'univers merveilleux d'Alice...


On admire les petits chats qui récupèrent la dernière goutte de thé. Et ce que vous ne voyez pas : notre table est en fait une vieille machine à coudre retournée !
Informations pratiques :
Nature : Salon de thé / magasin de cadeaux
Lieu : Alice Tea Cup
Adresse : 102 West - 73rd Street - New York
Tarifs : Pour le brunch, formule à 10$ pour une théière au choix et deux crêpes.
Scones : 3$
D'autres formules disponibles, ainsi que d'autres pâtisseries. Possibilité de ne commander que du thé et d'en acheter un sachet.
A noter : Pensez à réserver si vous voulez y manger ! Repas possibles les midi uniquement, brunch le dimanche.


 C'est donc le ventre bien plein que nous nous aventurons dans un autre moyen de transport New Yorkais : le métro. Nous prenons laborieusement nos tickets avec une guichetière vraiment pas aimable, qui nous donne deux plans - un pour chacun, pensons-nous naïvement. Après un long moment à regarder un plan qui nous semble incompréhensible (il y a des lignes partout !), nous prenons une ligne - plus ou moins au hasard, il faut l'avouer. Comme elle ne va pas au bon endroit, nous sortons à Times Square, où les portraitistes nous font envie. On ne résiste pas au plaisir de réaliser notre premier portrait en amoureux ! Après des négociations musclées, bien entendu : le prix descend, grâce à Mehmet, de 60$ (40 pour le portrait et 20 pour le malheureux bout de carton sensé le protéger - "Regardez, le crayon coule, vous allez l'abîmer si vous ne l'achetez pas !") à 25$ le tout.

Les regards des passants qui rient en nous voyant ne sont pas pour nous rassurer sur la qualité de l'esquisse (d'autant que c'est aussi un caricaturiste). Puis progressivement, les pouces se lèvent et les sourires deviennent admiratifs : ouf, le résultat est plutôt réussi, même si Mehmet a le visage un peu trop fin ! Mais ça nous fait un super souvenir, que nous ne sommes pas près d'oublier.

Notre portrait (photo prise du Brooklyn Bridge, au milieu d'une marée de touristes)

Après cette petite pause à respirer les bouffées de pollution, nous reprenons le métro pour essayer une nouvelle fois d'atteindre notre destination : le Brooklyn Bridge. Après quelques détours (ce plan est vraiment incompréhensible ! Il y a plein de couleurs, mais les lignes que nous prenons sont à peine visibles, toutes blanches... et on ne voit pas bien les arrêts), nous finissons par y parvenir. Notre première impression pour le qualifier : une autoroute à piétons !


Et la seconde : cette partie-là de NYC est très différente, mais tout aussi jolie :


Et la dernière : le chemin est long ! Nous n'imaginions pas le pont si grand...

Quand nous rebroussons chemin, direction notre prochaine visite : Chinatown et Little Italy, assez proches pour qu'on puisse y aller à pieds. Le changement de décor est pour le moins... Surprenant. On y trouve ça...


A côté de ça...

Et de ça !

Regardez le panneau... Oui, je vous assure, on est bien à NYC !

En remontant la rue principale, qui me rappelle fortement des souvenirs du Viêt Nam, on sent une légère évolution dans le paysage, qui s'éclaircit doucement. Et soudain : nous voilà arrivés en Italie. A croire que les New Yorkais ont inventé un système de faille spatio-temporelle !
Chinatown

Little Italy

Nous n'avons pas perdu notre journée : trois pays en une seule ville, c'est un record, non ?

Après avoir cherché longuement une bouche de métro qui ne soit pas en travaux, qui vende des tickets et qui aille dans le bon sens, nous montons dans une rame pour rentrer à l'hôtel, vérifiant soigneusement qu'elle s'arrête bien aux bons arrêts. Oui, c'est bon... Sauf qu'à partir de Times Square, c'est la ligne droit jusqu'au haut de l'île ! 
En désespoir de cause, je demande à Mehmet de regarder sur sa carte s'il y comprend quelque chose. Et c'est là que nous avons une révélation : la dame de l'accueil ne nous a pas donné une carte chacun, non. Il y avait une carte de bus, et une carte de métro. Devinez laquelle on a utilisée toute la journée ?

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